Environnement : Eve BAZAIBA vante des nouveaux progrès de recherche à l’INERA comme un autre apport de la RDC dans la protection de la planète.

Au monde, la République Démocratique du Congo vient en cinquième position en matière de méga-biodiversité. Eve BAZAIBA, vice-premier ministre et ministre de l’Environnement intervenant ce mardi 7 mars à la deuxième journée des travaux de la conférence internationale sur la biodiversité dans le bassin du Congo qui se déroule à Kisangani, a vanté l’immense contribution de la RDC dans la recherche des solutions aux graves problèmes que connait notre planète terre. Eve BAZAIBA cite, à  titre d’illustration, les récentes découvertes de plus de 47 espèces de café à l’INERA Yangambi. Fruit, estime-t-elle, des progrès qu’accomplissent les différents projets des chercheurs dans cette réserve de la biosphère. 

Le gouvernement de la République Démocratique du Congo a une politique en matière de la biodiversité, que la ministre de l’environnement demande à la centaine d’experts venus des quatre coins du monde qu’ils soient des véritables ambassadeurs de la biodiversité. 

Elle interpelle, face aux conséquences du changement climatique qui n’épargne pas la RDC malgré ses écosystèmes particuliers.  Le cas des très fortes chaleurs enregistrées dans la ville de Kisangani en est une illustration. Fort de cette raison, “le gouvernement congolais prends à cœur toutes les recommandations des scientifiques pour la gestion des ressources naturelles ». 

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Eve BAZAIBA MASUDI insiste pour que les scientifiques à cette deuxième conférence internationale sur la biodiversité dans le bassin du Congo apportent des propositions plus réalistes au profit de manière durable des communautés locales des fôrets

« Ces populations ne sont pas à considérer comme moteur de destruction de la biodiversité« , insinue la ministre de l’environnement.

Elle veut aussi que les scientifiques réunis durant les cinq jours à cette messe mondiale de la biodiversité gardent en priorité aussi la valorisation des pratiques traditionnelles qui préservent effectivement la biodiversité. 

Pour BAZAIBA, qui reconnait la coresponsabilité sur cette question, les fonds pour l’environnement ne sont pas une aide au développement, mais plutôt, un droit qui revient à la RDC. 

« Ces genres des réunions nous manquaient comme espace d’expression et faire entendre la voix de la RDC ». 

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Au chapitre des réactions au termes de cette adresse de la vice 1er ministre et ministre de l’environnement et développement durable, il y a celle d’Alain MWAVO, étudiant camerounais et chercheur à l’université de TCHANG, qui prend part à cette deuxième édition de la conférence internationale sur la biodiversité dans le bassin du Congo

« le discours de la ministre est un plaidoyer pour tout l’Afrique. Il faudrait que les résolutions qui sortiront de cette conférence aident à avancer la conservation de la biodiversité pour un développement de l’Afrique en général, et pour le bassin du Congo en particulier ».

Maximilien, de l’institut congolais de conservation de la nature, pense c’est un message compatible avec les résultats du COP qui est une priorité dans la stratégie nationale pour la conservation de la biodiversité.

« Et aussi, j’ai compris que la gestion durable des forêts c’est travaillé avec les autochtones et les communautés locales »

Outre l’intervention de la Ministre Congolaise de l’Environnement, il y a eu une série d’exposés des scientifiques et des experts du ministère congolais en matière des ressources naturelles du bassin du Congo qui ont défilé à l’amphithéâtre de l’Université de Kisangani et à la faculté des sciences de la même institution.

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En tout, une dizaine d’exposés scientifiques a été présenté en cette deuxième journée de la seconde conférence internationale sur la biodiversité dans le bassin du Congo qui se déroule ici à Kisangani et qui vont se poursuivre jusqu’au 10 mars courant.

Rédaction.

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