Faut – il être gouverneur pour servir sa province ? (Éditorial).

« Moto na moto abongisa ». Cette expression est un appel à la conscience d’un chacun, un appel à la participation de tout un chacun, où qu’il se trouve, quelque soit son travail, ses compétences ou ses diplômes, de participer au développement de la nation, de son pays. Pas obligé d’être fonctionnaire de l’Etat, acteur politique ou économique, pour construire la nation. Chacun peut apporter sa contribution, à son niveau, selon ses moyens et ses compétences, pour développer son milieu. Il suffit d’avoir la volonté et l’amour de son pays. Cette première expression est paraphrasée par une autre expression : « que chacun apporte sa pierre à la contribution de l’édifice ».

A quelque jours de vote des gouverneurs et vice – gouverneurs des provinces qui connaissent des vacances, l’homme de la rue assiste à une avalanche des promesses tout aussi irréalisables que démagogiques. C’est en ce moment que certaines personnes sortent de leur sommeil pour prétendre développer leurs provinces, mais indirectement elles posent certaines conditions. Parmi lesquelles, être élu gouverneur.

Et pour cela, les différents candidats deviennent des orateurs diserts. C’est à croire qu’il faut être gouverneur d’une province pour pouvoir participer au développement ou mieux au désenclavement de celle – ci.

Pendant que les autres tarissent des promesses, comparables à un viol des foules, notre attention se focalise sur une personne : Jean Robert Nzanza Bombiti, candidat gouverneur dans la province de Bas – Uélé. Cet éminent professeur-docyeur n’a pas attendu de postuler comme candidat pour passer à l’action. Il s’est mis au travail bien avant de songer à demander de briguer a la destinée de la province du Bas – Uélé.

Plusieurs réalisations, à son actif, démontrent clairement que cet homme des sciences et de développement durable est animé par le souci de bien faire, et est obsédé par l’idée de développer et de désenclaver sa province qui peine à décoller depuis le démembrement.
Il a compris très tôt que l’avenir de la République Démocratique du Congo devra passer par l’investissement dans l’éducation de la jeunesse. Il va, de ce trait, disponibiliser plusieurs bourses d’études financée de sa propre poche pour appuyer les études universitaires de plusieurs étudiants de sa province.
Promoteur de l’enseignement, il est co – fondateur de l’Université du Bas Uélé dont il est le recteur. Ajoutons à ceci, l’ISEAVT, Institut Supérieur des Études Agro – Vétérinaire et Technologiques, basé à Dingila. Bien avant, il est dans les annales des intellectuels qui ont laissés leurs empreintes dans la créations de l’Université de l’UELE.


Le Professeur Jean Robert Nzanza Bombiti est un initiateur de projets dans tous les domaines (agro – pastoral, complexe scolaire, galeries commerciales, projets sanitaires et médicaux), bref très actif dans le multi-business.
Il a lancé sa fondation, la Fondation Nzanza Bombiti, dont les multiples réalisations ne sont plus à démontrer.

On pense donc que si le Professeur Nzanza Bombiti a posé tous ces actes de son propre chef et avec ses moyens propres, n’est ce pas que ces actions se multiplieront quand il prendra les commandes de la province du Bas – Uélé !

Plusieurs observateurs pensent qu’une nouvelle partition est en train de se jouer pour cette jeune province. Et la partition ne sera complète qu’avec un homme d’un tel profil.

La Rédaction

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