Dans un message adressé à la population de la Grande Orientale et de l’Est, l’honorable sénateur Jean Bamanisa Saïdi dit suivre de très près les menaces d’une éventuelle progression par la rébellion coalisée de l’AFC-M23-RDF, soutenue par le Rwanda. Il explique que la stratégie médiatico-psychologique actuellement utilisée a pour but de créer inutilement de la psychose dans le chef de la paisible population qui n’a que trop souffert et qui garde encore fraiches les séquelles de différentes guerres dont elle a été victime dans un passé très récent. Cette stratégie, selon lui, facilite également l’insécurité grandissante caractérisée par l’intensification du banditisme urbain et des attaques nocturnes ciblées, devenue monnaie courante. Et c’est encore la même population qui en paie le lourd tribut. A cet effet, il reste convaincu que toutes ces menaces de la rébellion ne sont que des moyens de déstabiliser la quiétude de la population orientale.
« Ainsi, j’invite cette population à la résistance et à ne pas céder à la panique afin de ne pas faire le lit de l’ennemi qui ne vient que pour tuer et renforcer la désolation qui bat son plein dans les zones prétendument libérées. Je demande aux compatriotes de se désolidariser de ce mouvement de troubles et de déstabilisation de la zone Est, de dénoncer tout mouvement subversif et de résister pacifiquement et patriotiquement. Je rappelle en outre que les guerres n’ont jamais construit, au contraire elles détruisent, impactent par la mort des millions des personnes et cause l’errance avec tous ses effets collatéraux notamment sa horde des maladies, fermetures d’écoles et manque d’éducation et de santé, bref, une fracture sans pareille des familles congolaises. Ces mêmes schémas, que nous avons connus depuis l’indépendance, retardent plutôt le développement humain et celui de nos infrastructures avec comme corollaires la destruction des tissus socio-économiques et la paupérisation de nos populations ».
Le message explique que Kisangani, ville Martyre, n’a pas encore pansé ses plaies et fini ses deuils des atrocités de Juin 2000, et que les deux villes occupées, Goma et Bukavu, connaissent un recul, car les rebellions n’ont ni programmes, ni capacités de répondre aux besoins des populations. Aujourd’hui, c’est Kisangani ville martyre qui serait visée par ces hordes de terreur qui sèment la désolation tel que vécue à Goma, Bukavu et les autres territoires. Ces promesses macabres ne visent qu’à impacter négativement sur les différents projets en cours d’exécution dans l’Espace Grande Orientale ».
Il est impensable, explique le message, que cet élan des travaux s’arrête brusquement pour que nos espaces redeviennent telles que vécues sous toutes les anciennes rebellions. L’auteur du message pense qu’il est aussi évident que certaines personnes continuent de piller les ressources de l’Etat, mais la volonté commune est que cela s’arrête par des voies démocratiques et judiciaires.
Le message se termine par un message fort lancé à Corneille Nangaa :
« A vous monsieur NANGAA Corneille, je vous demande de ne plus verser le sang de vos frères ; Que la terre de vos parents et de vos oncles ne soit souillée de sang suite aux confrontations entre vos hommes et les forces armées légales de la RDC ou des civils innocents. Les bases de dialogue ou négociations par rapport à vos revendications que nous ne connaissons pas, et pour lesquelles les populations ne vous ont pas mandatés à les défendre par les armes, existent à travers les mécanismes de Nairobi et de Luanda ».
Trouvez ici le communiqué en entier MESSAGE HON JBS KISANGANI sur Sécurité Avril 025
La Rédaction
