Les journalistes des territoires de Watsa, Faradje et Aru (Provinces Haut Uélé et Ituri), 25 en tout, participent depuis ce mardi 28 mars 2023 à un atelier de renforcement des capacités centré essentiellement sur les techniques de réalisation d’un reportage. Ces assises se tiennent dans la salle polyvalente de la cité de Durba et sont facilitées par Ma Gloire BOLUNDA, formateur membre du Réseau des Journalistes Formateurs de la République Démocratique du Congo, RJF – RDC en sigle.

Le moment le plus fort du lancement de cet atelier est sans nul doute l’interpellation du Directeur Adjoint du département des affaires sociales de Kibali Gold Mine, représentant son entreprise qui a financé ces assises et rendu possible la tenue de cet atelier.

Directeur Adjoint du département des affaires sociales de Kibali Gold Mine

Selon Jean Obote SIRIKA, le pays est dans une période décisive de son histoire avec l’organisation des élections. Les périodes électorales, pense–t-il,  sont des moments tumultueux. Il estime donc que la presse a un rôle capital à jouer.

« En tant que femmes et hommes des médias, vous devez jouer un rôle très important dans notre société. Les médias sont les garants des droits fondamentaux, le droit à l’information, qu’il convient d’exercer en toute liberté mais avec responsabilité. On parle  des médias comme quatrième pouvoir derrière l’exécutif, le parlement et le judiciaire. Je crois que c’est vrai. La liberté d’expression ne signifie pas liberté de dire et d’écrire tout ce qui nous passe par la tête mais d’exprimer, bien sûr avec responsabilité, ce qui peut contribuer au bien de nos communautés voire de l’humanité… »

Les journalistes, martèle avec force ce haut cadre de la société Kibali Gold Mine,  doivent être toujours des correspondants ou agents de paix, et doivent  donc observer les règles d’éthiques et déontologiques qui s’appliquent au métier du journaliste.

Pour le Manager Prinicpal de Maxi médias, structure organisatrice de ces assises, qui est intervenu quelques minutes avant le numéro deux du département des affaires sociales, Samuel Ayikuli, à l’absence d’une école de journalisme, il est impératif que des ateliers de remise à niveau soient organisés régulièrement.

Samuel Ayikuli, Manager Principal de Mawi medias

« Nous vivons dans une zone minière qui enregistre régulièrement des tensions entre communautés, l’entreprise et l’Etat. Vu que les médias naissent avec des jeunes qui manifestent l’envie du métier sans une école de journalisme dans le milieu, nous avons jugé utile qu’il soit organisé régulièrement de tels ateliers »

Ces assises, selon les différents intervenants, notamment le représentant de l’UNPC basé dans la cité de Watsa, devront aider les participants à améliorer leur façon de travailler et ainsi livrer une information saine à leurs auditoires.

Cependant, estime le facilitateur, Ma Gloire BOLUNDA, il est souhaitable que soient organisées, dans le futur, des formations in situ qui permettent aux facilitateurs  de faire un suivi très approfondi des apprenants.

La Rédaction.

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