Jeux inclusifs riment avec élections inclusives.

Des jeux inclusifs avec le plus de participants possibles. Bien plus qu’une prétention, une ambition bien légitime. Kinshasa met les petits plats dans les grands -à la manière bien de chez nous- pour gagner d’abord la première médaille. Celle de l’engouement en terme de participation, tous pays et toutes disciplines confondus. Car, le succès des rencontres sportives internationales réside avant tout dans le nombre de participants. Pour emprunter au lexique en vogue -imminence du scrutin oblige-, les jeux de la Francophonie se doivent d’être inclusifs.

Mutatis mutandis, les élections prévues en décembre seront inclusives ou ne seront pas. En tout cas, leur crédibilité dépendra de qui et de combien de parties prenantes vont y participer effectivement.

A en juger par les prémices, on est encore loin du compte. Ce n’est en tout cas la ruée vers le starting-block. En pleine opération de dépôt des candidatures pour les législatives, il n’y a que les états-majors des regroupements estampillés « Union sacrée de la nation » qui s’affairent à présenter leurs prétendants aux 500 sièges de l’Assemblée nationale. Les principaux partis de l’opposition réelle en sont encore à contester la « légitimité » du processus électoral lui reprochant notamment son caractère non …inclusif.

Pas sûr, à cette allure, que les ténors de l’opposition changent de position ou de posture -c’est selon- lorsqu’il s’agira de déposer les candidatures pour le top job.

On pourra penser tout ce qu’on voudra de la dialectique des opposants, le moins que l’on puisse constater c’est que sans la présence de l’Opposition, le pari de l’inclusion ne sera pas gagné. Pis, l’on risque d’assister à des élections sans élections. Dans un passé pas très lointain, ce genre de « scrutin sui generis » faisait florès sur le Continent et dans tout ce que le vaste monde compte de république bananière. Il s’agit du plébiscite … frelaté, il est vrai.

Si pour les Jeux de la Francophonie, le principal – côté officiels congolais- est de les organiser – un clin d’œil à Pierre de Coubertin avec son « l’important c’est de participer« -, il en va autrement pour le millésime électoral 2023. Ici, l’enjeu, c’est de s’assurer que l’après-scrutin ne tourne pas au chaos dans un pays pluriel. Alors, vivement un processus électoral inclusif !

José NAWEJ.

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