
JIF – Tshopo : Les femmes découvrent comment valoriser leur travail grâce au numérique.
C’est une rencontre toute particulière que Tropenbos International a organisée en marge de la clôture des activités commémoratives du mois de la femme. Une trentaine des femmes a passé la journée du 3 avril 2023 à l’école de l’entrepreneuriat à l’ère du numérique. C’était au Guest House Joli Rêve, dans la commune de la Makiso. Cette activité a été mené sous le thème : Affirmer l’entrepreneuriat féminin à l’heure du net, opportunité de valoriser le travail des femmes dans la Tshopo.
La professeur Bibiche Lilianne Salumu, du groupe de travail pour le décentralisation et les élections GTDE en sigle, a montré comment l’Internet peut constituer un levier pour que les activités entrepreneuriales des femmes puisent prospérer. Pour cette enseignante en sociologie à l’Université de Kisangani, “la femme de la Tshopo doit être a mesure d’utiliser les différents services qu’offrent le numérique”.
« Nous ne devons plus continuer à se considérer comme des femmes à assister. Plutôt, devenir une femme qui aide, une actrice de développement et de changement social”, sermonne Bibiche SALUMU.
Monsieur Peter MUKADI, expert en matière du numérique, à l’aide des explications simplistes appuyé des exercices pratiques, a amené chaque participante à créer un site d’information et à loger des informations sous forme des images et des écrits sur ses activités, à la grande satisfaction de toutes les femmes qui présentes dans la salle.
Tresort Osono, conseiller au ministère provincial du genre dans son adresse, a rappelé le soutient du gouvernement provincial de la Tshopo afin que le numérique soit au service de l’entrepreneuriat féminin.
“Le numérique comme dénominateur commun, ne doit pas être comme un slogan mais, plutôt une boussole pour tout les efforts d’épanouissement en faveur des initiatives génératrice des revenus des femmes”, precise-t-il.

Entreprenante, Responsable des associations féminines, les femmes politiques, celles de la société civiles et celles du mouvement paysan, les vendeuses aux petits marchés, celles vivant avec handicap et albinos, toutes saluent l’organisation de cette formation qui leurs permet de découvrir et comprendre l’entrepreneuriat a partir du Téléphone. Elles comprennent qu’à travers les outils numériques, les femmes entreprenantes de la province de la Tshopo mettront à la disposition du monde leurs produits et services.
Bijou MBALIANDRO, du département femme au sein de l’union paysanne pour le développement de Kisangani, UPDKIS en sigle, se dit fière de disposer désormais de son propre compte sur Internet.
”Mon site que j’ai créé sur place pendant la formation de Tropenbos se nomme http://maraicher-entreprise.e-monsite.com où vous allez me trouver avec mes bottes des amarantes”.
“Nous allons lancer les activités de notre structure en ligne”, estime Marie Thèrese BOSAMBI, assistante au programme et chargé de communication à l’ONG Action pour la justice et le développement et droit humains.
Lydie LEMBA, de GTDE de compléter
“ces enseignements m’ont permis d’avoir une idée sur le numérique, surtout comment faire l’entrepreneuriat a partir de mon téléphone, acheter et vendre a partir du téléphone. Et j’ai créé aussi un site”.
La présidente du conseil d’administration de Tropenbos-RDC, Nathalie NGALYA, a souligné le soucis de son organisation qui est celui de l’émergence de la femme de la Tshopo et la valorisation de son travail. En offrant des opportunités au femmes de renforcer leurs connaissances sur les numériques pour connaître et se faire connaitre.
« J’envisage commencer à germer le poivrons, le pastèque, le choux pommé et les semences des amarantes dans l’enclos de notre bureau afin de les vendre sur Internet aux autres femmes qui doivent le faire désormais dans leurs maisons afin de diminuer les dépenses ménagères”, pense Bijou MBALIANDRO.
La Rédaction.