Justice : Affaire Pandatimu / Kelekele : « la décision était influencée par une idée de vengeance » (Maître Bienvenu Azanga).

L’affaire Pandatimu/Kelekele ne cesse de faire couler encre et salive. Vingt quatre  heures après le prononcé de la sentence, des voix s’élèvent pour soit applaudir le verdict, soit pour le critiquer. Si certaines personnes pensent que le professeur mérite bien ce qui lui arrive, d’autres, par contre, trouvent en ce verdict certaines excessivités dans l’application de la loi. C’est le cas de Maître Bienvenu Lucien Azanga, Avocat près la cour d’Appel de la Tshopo.  

« Le procès a eu lieu, cependant à notre humble analyse sur le verdict de la cour, il y a excès dans l’application de la peine qui n’a pas le rôle d’élimination sociale mais correctionnel et réparateur », pense Maître Bienvenu Lucien Azanga.

Selon lui, les implications n’ont pas permis aux juges de voir que leur décision était influencé à la fois d’une idée de vengeance que de réparation de la victime et un populisme politique dans l’esprit de certains acteurs politiques en pertes de vitesse recherchant une presse.

« Il sied de nous rappeler sur la spéculation d’une promesse de condamnation fait par un  politique tambour battant déjà vers 13 heures du jeudi 5 octobre ».

La police, exerçant sa mission de rétablir l’ordre public sur l’étendue nationale, n’avait pas de limite à agir sauf dans le respect des droits garantis à tous. Le retraçage de l’ordre manifeste prétendument intimé par le professeur a été difficile sauf une présomption, en ignorant même que ce qui est qualifié d’aveux de la part du professeur, était un aveu de jactance. D’où d’une part les circonstances atténuantes pouvaient être retenu dans la condamnation à ces causes et vue le rôle social exercé par le condamné dans la prise en charge familiale et voir même la reconnaissance de la victime qui n’aurait pas le droit de se rendre sur lieu de l’incident malheureux.

« Du reste, la police a débordé en exerçant sa mission. Le condamné n’a pas une propre police à lui ».

Les irrégularités dans ce procès se justifieraient par la flagrance qui couvre certains non respects procéduraux.

La Rédaction.

One thought on “Justice : Affaire Pandatimu / Kelekele : « la décision était influencée par une idée de vengeance » (Maître Bienvenu Azanga).

  1. Mais le maître oublié la flagrance au profit d’une dissertation de droit. Le bien reste le bien si même personne ne va dans ce sens et le mal reste le mal même si tous agissent dans ce sens

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