KISANGANI : La NDSCI exhorte l’Exécutif provincial à renforcer les mesures de sécurité pour sécuriser la population et ses biens.
La nouvelle dynamique de la société civile Tshopo exhorte l’Autorité Provinciale à renforcer les mesures de sécurité pour sécuriser la population de la ville de Kisangani en proie à des braquages et vols à mains armées. Elle l’a déclarée au cours d’un point de presse tenu ce lundi 20 mars 2023 à l’immeuble TGZ en face de l’Institut Bâtiments de Travaux Publics, IBTP, dans la commune Makiso. La NDSCI rappelle qu’en date du 25 février, à travers son communiqué n°006 relatif à l’insécurité dans la ville de Kisangani, avait reformulé une série des recommandations à l’exécutif provincial de la Tshopo, notamment la reprise des patrouilles mixtes, la mise en dispositions des moyens aux services des sécurités leur permettant d’accomplir leur mission régaliennes, lesquelles recommandation, selon le président de cette structure de la société civile, ont été prises en compte au conseil provincial de sécurité et exaucées par Madame le Gouverneur de la Tshopo.
A ce jour, la NDSCI salue les efforts conjugués par l’autorité provinciale en ce qui concerne la restauration de l’autorité de l’Etat, son cheval de bataille. En date du 15 Mars 2023, le commissariat provincial de la police nationale congolaise a eu à présenter huit bandes de criminels armée, bandits urbains et les groupes de délinquants en gang qui opèrent dans la ville de Kisangani et ses environs. La NDSCI considère cet exploit de salutaire.
« …mais nous déplorons la déviance policière et militaire commise lors des opérations des patrouilles mixtes. Les agents de l’ordre qui sont censé sécuriser la population et leurs biens deviennent de plus en plus dangereux, n’étant pas sous un Etat d’urgence, Etat de siège, Couvre – feu, les paisibles citoyen, pendant cette période de turbulence sécuritaire, sont victimes d’extorsion, des arrestations arbitraires, subissant un traitement dégradant, inhumain comme c’est le cas vécu quotidiennement par certains habitants de la commune Kabondo où le Colonel YAHWE et ses éléments prennent tout le monde comme leur cible… »
La NDSCI rappelle que dans la commune de la Makiso, la nuit 19 mars 2023, le journaliste Evariste TCHEZA a été pris dans la maille du filet des policiers et militaires patrouilleurs, son téléphone et argent ont été emportés. Au quartier Plateau BOYOMA, la famille KIKUMBA a été victime du vol à main armée.
Ces genres de pratique, estime la NDSCI, ternissent l’image de la police et de l’armée. La prolifération des groupes de gang demeure une véritable problématique dont l’éradication n’a jamais été faite et pourtant ces hors-loi ne cessent de commettre des actes de vandalisme, d’incivisme inouï à la longueur des journées sans qu’ils ne fassent objet d’interpellation ou d’arrestation.
Face à cette situation, qualifiée de lugubre, la NDSCI demande la cessation des tracasseries policières, l’installation effective de commissariat de la police nationale congolaise dans les contrées où ils sont inexistants, la tenue de l’audience foraine des bandits présumés arrêté et le bouclage dans les milieux considérés comme épicentres de la délinquance juvénile et banditisme urbain.
Rédaction