Kisangani : Mise en place d’un plan simple de gestion de la forêt classée de Masako.
Face à la destruction massive dont la responsabilité revient à l’homme par des mauvaises pratiques, un plan simple de gestion de la forêt classée de Masako vient d’être validé. Un plan simple de gestion très salutaire pour cette forêt, qui vient d’être élaboré par le Centre de surveillance de la biodiversité, CSB, de l’université de Kisangani.
C’était le vendredi 27 janvier 2023 au cours d’une rencontre organisée dans la salle des conférences du CSB de la Faculté des sciences. Une activité organisée dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet intégré REDD+ dans le bassin de Mbuji-mayi Kananga et Kisangani PIREDD-MBKIS dans la province de la Tshopo.
Un motif de joie et de satisfaction du Coordonnateur provincial de PIREDD-MBKis qui espère voir ce projet contribuer véritablement à la préservation de cette forêt de Masako.
Le professeur Benjamin DUDU AKAIBE, directeur du Centre de surveillance de la biodiversité de l’université de Kisangani, affirme que la forêt de Masako regorgeait jadis une énorme potentialité sur le plan de la faune et de la flore. Fort est de constater qu’aujourd’hui cette forêt fait face à une destruction massive.
De son côté, le Professeur Nicaise Amundala, indique que ce plan simple de gestion ( MASAKO) a été élaboré avec la participation active des membres du CLD ( Comité local de développement) pour un suivi des stratégies données pour l’intérêt de la Zone touristique (MASAKO).
Venu donner le go de cette rencontre, le représentant du recteur de la l’Unikis, le professeur Janvier Lisingo a déclaré que ce plan simple de gestion de la forêt classée de Masako sera bénéfique pour l’ensemble de la ville de la Kisangani.
Précisons que dans le plan simple de gestion de la forêt classée de Masako, chaque ménage de paysans bénéficiera de 4 hectares de terre pour faire la culture pérenne, 1 hectare pour l’agriculture de subsistance et l’agro-foresterie et 1 hectare pour l’élevage et autres. Ce qui limiterait sans doute la pression exercée sur la forêt de Masako.
Rappelons que la forêt classée de Masako a toujours été considérée comme un laboratoire pour de milliers des chercheurs de l’Université de Kisangani.
Rédaction / Popaul Beyokobana