RDC: le défenseur des droits humains Dismas Kitenge dénonce la médiocrité de la classe politique.

L’actualité en République démocratique du Congo reste dominée par la montée de la crise au sein de la coalition au pouvoir (FCC-CACH) caractérisée par des violences au niveau du parlement.

Pour Dismas Kitenge, président du groupe lotus, une ONG des droits de l’homme basée à Kisangani, la RDC est descendue trop bas.


« …la classe politique congolaise nous offre un spectacle de sa médiocrité. N’oublions pas non plus que nous récoltons les conséquences de ces élections frauduleuses de 2018. Voilà les produits politiques récoltés de ces élections de 2018, toutes tendances politiques confondues« , s’indigne cet activiste des droits humains.

A en croire Dismas Kitenge, le peuple congolais devrait se prendre en charge au lendemain de la publication des résultats de ces élections.
Il regrette tout de même de constater que l’élite intellectuelle et une partie de la société civile sont aussi devenues parties prenantes à cette crise et de cette confusion. Il note par ailleurs que le fanatisme et le tribalisme tendent à détruire la société congolaise et se pose de savoir à quand la prise de conscience et le sursaut d’orgueil pour sauver la nation.

Dismas Kitenge estime que ni le FCC moins encore le CACH ne sont des modèles démocratiques. Selon lui, des intellectuels et analystes ne peuvent pas soutenir de tels agissements.

La crise politique qui secoue actuellement la RDC naît de la coalition FCC-CACH, débute depuis la qualification d’inconstitutionnalité par les présidents de deux chambres du parlement de l’ordonnance du président de la République décrétant l’état d’urgence sanitaire. Après s’en est suivi le refus par les présidents de deux chambres du parlement de participer à la prestation de serment des juges constitutionnels nommés par le chef de l’État.
Dans son discours du 6 décembre 2020, le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a annoncé la nomination d’un informateur qui devra dénicher la nouvelle majorité au sein de l’Assemblée nationale afin de nommer un nouveau premier ministre.
Mais dans l’entretemps, la crise s’enlise au sein de l’Assemblée nationale où l’hémicycle est transformé en ring de boxe pour la destitution du bureau de la chambre basse du parlement.

Jean Claude Fundi

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