Tshopo / Processus électoral : La NDSCI exige deux mois de prolongation au lieu de 15 jours.

C’est avec consternation que la NDSCI, Nouvelle Dynamique de la Société Civile, a constaté que le processus de la révision du fichier électoral est tumultueux dans la province de la Tshopo. Dans le premier mois la CENI n’a eu à enrôler que 28% d’électeurs. Alors que 1.593.999 électeurs sont attendus, à ce jour il n’y a que 445.117 enrôlés dont 238.048 hommes, avec une légère faiblesse de la représentative de la femme, 207.069. La NDSCI s’est exprimée sur cette situation dans une correspondance envoyée ce samedi 18 Mars 2023 à la rfmtv.net

« Ces statistique démontrent et certifient que le nombre d’enrôlés reste en dessous de la moyenne entraînant comme conséquence l’exclusion de certaines catégories sociales notamment les personnes de troisième âges,  les nouveaux majeurs,  les femmes »

La NDSCI pense qu’un des rôles des élections est la légitimation de ceux qui nous représentent et nous ne pouvons pas espérer aller aux élections inclusives en ayant de telles embûches. Dans tout  les centres d’enrôlement, la marrée humaine surplombe, les kits électoraux tombent régulièrement en panne rendant ainsi le processus élastique. Comme cela ne suffit pas,  souligne la NDSCI, « il sied de signaler la corruption de certains agents de sécurité vénaux pour ne pas dénoncer le népotisme qui caractérise les agents de la CENI ». 

Face à cette situation, la NDSCI exige la prolongation de deux mois du processus de la révision du fichier électoral dans la province de la,  car le 15 jours accordés par la centrale électorale est irréaliste. 72% de non enrôlés ne peuvent pas l’être dans 15 jours.  La NDSCI estime que la CENI doit faire preuve de non exclusivité d’autres couches de la population, permettre aux nouveaux  majeurs  d’être en possession de la nouvelle carte d’électeur et d’augmenter le nombre des kits électoraux dans le centre d’enrôlement. 

Cette organisation de la société civile recommande à la CENI de mettre en disposition de ses techniciens les moyens de locomotion à chaque fois que  les kits électoraux tomberaient en panne et d’instruire ses agents à ne plus monnayer l’enrôlement.

La Rédaction.

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