CULTURE : La Rumba tirerait ses origines de la traite négrière.

C’est ce qu’a déclaré ce jeudi matin, dans le journal de la Radio France Internationale, madame Catherine Furaha Katunga, ministre congolais de la culture et des arts. Quoique la rumba congolaise tirerait ses origines de sa grande sœur cubaine, mais l’origine profonde est à chercher dans la traite négrière entre le 16 et 18ième siècle.

« …la rumba c’est l’histoire de l’esclavage qui est parti lors de la déportation. Elle amenait les esclaves à traduire leurs souvenirs dans la danse à deux. Le geste avec leurs nombrils les a amenés à comprendre que les origines restent vivantes. Avec ces origines là, ils ont perpétué le sens de la réjouissance… »

Elle a expliqué  qu’avec l’évolution, avec l’histoire,  vers les années 50, les grands de la rumba dans notre pays, comme Grand Kalé et les autres, sont allés à Cuba et Grand Kalé est revenu avec la rumba au Congo comme vecteur de civilisation.

« …La Rumba doit être protégée, conservée. C’est notre patrimoine que tout le monde devra promouvoir... », a -t – elle conclu.

En parlant de la protection de la rumba,  la RDC et la République du Congo ambitionnent de faire inscrire ce style musical au patrimoine immatériel de l’humanité à travers l’UNESCO. Un dossier a été déposé en ce sens l’an dernier, et la campagne officielle a été lancée à Kinshasa.  Le dossier est défendu de part et d’autre du fleuve Congo par les deux pays qui en tirent leur nom, la République démocratique du Congo (RDC, Congo-Kinshasa) et la République du Congo (Congo-Brazzaville). Il faut noter que la version cubaine de la rumba a été admise par l’Unesco au patrimoine culturel immatériel de l’humanité en 2016.

La Rédaction.

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