ESU / APUKIS : Le professeur Ngute s’adresse à ses pairs et fixe l’opinion.

Dans certaines situations, les secrets du roi ne sont plus à garder puisque devenus secrets de polichinelle. C’est en ces termes que le professeur Ngute débute sa communication.

En effet, dans l’entretien que la tripartite (PATO, ASUKIS, APUKIS) a eu avec un membre du Comité de Gestion, il a été révélé clairement qu’il existe une tension entre le Comité de Gestion et l’APUKIS. Les raisons de cette tension sont les suivantes, selon cet éminent professeur.

Les élections de l’APUKIS : le Comité de Gestion avait souhaité organiser ces élections ; les candidatures auraient dû être déposées au Comité de Gestion pour sélection…

L’organisation de la conférence du Prix Nobel de la paix à l’UNIKIS : la délocalisation (le refus du Comité de Gestion) de cette conférence aurait provoqué les injures des organisateurs (parmi lesquels le Président de l’APUKIS).
L’entretien avec ce membre du Comité de Gestion s’est terminé dans une bonne ambiance et ce, dans l’espoir de voir le climat de collaboration entre l’APUKIS et le Comité de Gestion s’améliorer pour l’intérêt de toute la communauté de l’UNIKIS.


Mais en dehors de ces deux points abordés, la déclaration du Président de l’APUKIS à la fin du Conseil de l’Université (organe suprême) sur la cession d’une partie du terrain de l’UNIKIS à l’ISTM Kisangani et à l’IBTP Kisangani a fait des mécontents en dehors de la ville. Et pourtant, pense le professeur Ngute, c’était une décision du Conseil prise à l’unanimité, et le Président de l’APUKIS n’était pas le seul à donner des interviews. Le Doyen de la Faculté de droit a aussi répondu aux journalistes en abondant dans le sens de la décision du Conseil.

« Ce dossier du terrain de l’UNIKIS connaitra des rebondissements car des correspondances ont continué après le Conseil et on y reviendra si nécessaire... »

Le président de l’APUKIS, dans sa communication, aborde aussi le point relatif à la pétition contre le Ministre de l’enseignement supérieur et universitaire. Selon lui, la vie (conditions de vie et de travail) n’est pas un jeu, moins encore un concours d’éloquence ; les revendications professionnelles (telles que formulées par les professeurs de la RDC) sont légitimes ;

« A ce que je sache, aucune revendication n’est adressée au Comité de Gestion de l’UNIKIS mais au Gouvernement de la République ; Ce n’est pas le Président d’un corps qui déclenche la grève à lui tout seul. Seule l’AG est souveraine…« 

Le professeur Antoine Ngute précise que ceux qui n’arrivent pas à s’intégrer dans une association sont libres et ont le droit de la quitter ou d’en créer une autre à leur guise au lieu de déranger la grande majorité paisible;

« Une pétition est faite sur base d’évaluation d’une gestion dans le temps et pas au lendemain d’une élection par les candidats malheureux. Le Comité actuel vient d’entrer en fonction. Une pétition doit être signifiée en toute légalité avec motivations et signatures. Elle doit être déposée selon l’art syndical à l’institution ayant le pouvoir de résoudre le problème, sinon c’est un trac sans auteur et donc de la paperasserie. Pour le cas actuel, les professeurs de l’UNIKIS et membres de l’APUKIS (moins encore le comité) n’ont été saisis par personne, etc. »

Pour Antoine Ngute, les membres d’un comité des savants comme l’APUKIS ne détiennent pas leur légitimité des appartenances ethniques et tribales, mais du vote exprimé; la grande majorité qui donne des voix a des raisons rationnelles de le faire. Elle ne peut pas être tournée en bourrique ; Ceux qui ont été sortis du forum APUKIS pour récidive de comportements irrespectueux ne constituent en rien un modèle pour rassembler les professeurs dans une pétition contre un comité élu dans la plus grande transparence et à une majorité écrasante ;

« La politisation inutile et nuisible de l’université congolaise ne devrait pas atteindre les corps professionnels, sinon c’est la catastrophe ; Je me demande à qui profite le désordre occasionné par l’agitation des candidats malheureux aux élections du comité exécutif de l’APUKIS. A cette question j’ai déjà une réponse provisoire qui se confirmera ce vendredi 2 août 2022″

Et à ce savant de conclure qu’à cette allure, il faudra peut être laisser partir les candidats malheureux pour qu’ils s’organisent autrement.

Entre-temps, nous apprenons qu’il se tiendra une assemblée générale de l’APUKIS ce vendredi 02 septembre 2022 à l’amphithéâtre de l’université de Kisangani.


La Rédaction.

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