KISANGANI : Crise à l’Université de Kisangani : Professeur Patrick MATATA MAKALAMBA pointe les autorités de la Province.
Professeur Patrick MATATA MAKALAMBA était le jeudi 7 mars devant les chevaliers de la plume et du micro de la ville de Kisangani. En toile de fond, les questions d’actualité dans la province de la Tshopo.
D’entrée de jeu, Patrick MATATA MAKALAMBA, enseignant à l’Université de Kisangani et candidat au poste de gouverneur de province, a peint un tableau sombre sur la situation de la province de la Tshopo. La sécurité, l’économie, l’agriculture, le secteur minier, les routes de desserte agricole, le social ainsi que la question de la jeunesse,… voilà autant des points évoqués dans ce point de presse.
A propos de la crise qui secoue l’université de Kisangani, le prétendant au poste de gouverneur de province parle de l’absence totale du leadership au niveau de la province. Selon ses dires, le gouverneur de province serait le responsable de cette situation car il incarne la sécurité.
«…Mais la crise qui sévit à l’université de Kisangani, qui en est responsable ? Mais c’est bel et bien Monsieur LOMATA, Gouverneur de Province. C’est lui le responsable de la crise car il est le responsable de la sécurité de la province. Ce jour là, nous étions au campus central et c’est nous qui allions être victimes. Après avoir tenu la réunion du conseil de la faculté, on a trouvé que le Bâtiment administratif est envahi et les véhicules des enseignants et moto d’autre personnel en feu. Mais lorsqu’on nous explique qu’il y a eu enlèvement des étudiants et leurs camarades qui sont aux homes ont fait des menaces, des menaces crédibles. On brule une moto, on brule deux et jusqu’à trois motos. Mais pendant ce temps là, où étaient les autorités ? Qui est l’autorité des autorités ici ? Mais c’est Monsieur LOMATA qui est responsable de ce qui se passe à l’université…On brule le premier véhicule, le deuxième, le troisième,… Mais on est dans quelle ville ? La situation de l’université ne peut pas être gérée par le bourgmestre de la commune de la Makiso ! C’est une situation qui doit être gérer par le Gouverneur de province et le commissaire de la police qui dépend du gouverneur… »
Sur le plan sécuritaire, le candidat gouverneur dénonce la situation qui se sévit à LOWA dans le territoire d’Ubundu arguant qu’une sorte de rébellion en gestation à Ubundu entraîne un déplacement massif de la population. Professeur Patrick MATATA s’interroge sur les motivations de cette situation.
«…Et on peut s’interroger sur le moment de l’émergence de cette crise à LOWA. Cette crise émerge entre deux temps d’élection…Les élections présidentielle et législatives de Décembre 2018 et celles qui pointent à l’horizon donc sénatoriale et de Gouverneurs des provinces. Peut-on dire que ces élections ont un lien avec ce qui se passe à LOWA ? Parce qu’aujourd’hui nous apprenons que certains opérateurs politiques sont mal vus par la population de ce coté là étant donné que leurs noms seraient cités…Vous et nous avons donc le devoir de nous poser des questions cette situation parce que la province de la Tshopo est une province paisible et nous avons besoin que toutes les parties soient en paix… »
Dans sa conclusion, le candidat gouverneur souligne que la Tshopo n’est pas une province tribale car il n’existe guère de xénophobie du fait que l’assemblée provinciale dispose de 50 pour cent des députés élus de la ville qui sont non originaires.