Kisangani : « Nous sommes dans l’union sacrée mais ce n’est pas pour accepter des bêtises » (Moïse Katumbi).
Kisangani chef-lieu de la province de la Tshopo a vibré le lundi 20 décembre avec l’accueil du président du parti politique Ensemble pour la République.
Pendant qu’il tenait son meeting populaire à la place de la poste pour l’implantation de son parti politique, Moïse Katumbi s’est livré à un exercice, celui d’écouter une catégorie de la population. Soucieux des problèmes de ses compatriotes, le chairman a invité sur le podium une femme, un homme, un motard et un étudiant.
Hormis les différentes préoccupations auxquelles fait face la population de la Tshopo, difficultés liées principalement au manque d’emploi faute d’entreprises, il a été demandé à Moïse Katumbi de venir investir dans ce coin de la République démocratique du Congo.
Mais le jeune étudiant n’avait pas sa langue dans sa poche. Sa plus grande préoccupation, celle de savoir la position actuelle du président de Ensemble pour la République, a poussé ce dernier à briser le silence.
Pour Moïse Katumbi, il reste au sein de l’Union sacrée de la nation
« Nous sommes dans l’union sacrée ce n’est pas pour accepter des bêtises. Notre combat c’est d’avoir le pays se développer« , lâche Moïse Katumbi.
Le président du club loushois Tout puissant Mazembe, pense que l’appel du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi aux concertations était un signe pour sauver la nation et il ne pouvait s’en passer car étant soucieux de son pays.
« Mon plus grand soucis est que les congolais vivent dans des meilleures conditions car nous sommes dans un pays potentiellement riche. Ce qui est regrettable est que tous les congolais vivent dans une pauvreté extrême. Personnellement, je ne vient pas dans la politique pour chercher l’argent« , conclut Moïse Katumbi.
S’agissant de la question de Lamuka, le président de Ensemble pour la République préfère rompre avec le passé en tournant le regard vers l’avenir.
Jean Claude Fundi