Manque d’électricité à Kisangani : ce pardon du DG de la SNEL aux boyomais.

La question de l’électricité à Kisangani touche toutes les sensibilités et les salons politiques. Le ras-le-bol de la population a été exprimé en présence de la première dame Denise Nyakeru à l’occasion de son passage à Kisangani. Alors que cette dernière accordait la parole au directeur général de la SNEL, la population lui a opposé un refus catégorique de s’adresser à elle.

Eu égard à cette situation, au cours d’un point de presse tenu ce dimanche 28 novembre, Jean Bosco Kayombo Kayan directeur général de la Société Nationale d’électricité présente ses excuses à la population de la ville de Kisangani pour la panne survenue à la centrale hydroélectrique de la Tshopo.

« Au nom de toute la SNEL, j’ai voulu m’excuser auprès de la population pour la panne survenue à la centrale hydroélectrique de la Tshopo. C’est comme un deuil qui arrive dans la famille, il faut vous assumez ; donc la SNEL assume la panne qui est survenue et demande pardon à la population de la ville de Kisangani. Nous avions promis mais pour des contraintes et des aléas pour lesquels nous nous n’avons pas de maîtrise, nous avions eu le glissement« , explique le directeur général de la société nationale d’électricité.

Toutefois souligne le numéro un de la SNEL, cette situation n’a pas empêché son institution à chercher les solutions.

IMG 20211128 WA0014 Manque délectricité à Kisangani : ce pardon du DG de la SNEL aux boyomais.

Jean Bosco Kayombo annonce qu’à ce jour, plus ou moins 90 % des travaux ont été réalisés pour remettre en état le groupe numéro 3 de la centrale hydroélectrique. A en croire le numéro un de la SNEL, il ne reste que les joints charbon commandés en Afrique du Sud. Ces derniers pourront recevoir la certification ce lundi afin d’être acheminé à Kisangani.

Dans le but d’arriver à une solution adéquate, le directeur général de la société nationale dit rester à Kisangani jusque peut-être au rétablissement de l’électricité.

Kisangani est dans le noir depuis plus de trois mois. La population qui s’impatiente ne cache plus son désarroi.

Jean Claude Fundi

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