MEDIAS : 3 mai, exceptionnelle journée pour les journalistes du Bas-Uélé.
Environs 30 journalistes de la la province du Bas-Uélé ont passé deux heures de réflexion et partage d’expérience professionnelle.
Cette journée internationale de la liberté de la presse était une occasion pour Rodrigue ADJA, président du Réseau des Journalistes pour le Développement du Bas-Uélé, de vanter les mérites de la presse de cette province dans l’éveil des consciences des citoyens tout comme des autorités. Dans cet état des lieux de la liberté de la presse dans le Bas-Uelé, Rodrigue ADJA a soulevé les grands défis de formation, d’accès à l’information et de précarité économique des organes de presse.
Ma Gloire BOLUNDA, président sectionnaire de l’UNPC/Grande Orientale, a attiré l’attention de l’assistance sur les normes internes à la profession et celle édictées par le législateur, qui assurent la sécurité du journaliste.
Ces principes professionnels ont motivé François Okondamomba, president du conseil d’administration du médias en ligne depechedelatshopo.net de parler des responsabilités des journalistes du Bas-Uéle à l’ère du numérique face à ses avantages diversifiés.
Les différentes atteintes à la liberté de la presse ont été expliquées par Ernest MUKULI, secrétaire de l’UNPC et président de l’ONG Médias pour la Paix et la Démocratie, MEPAD en sigle.
Il ressort des échanges la nécessité d’un atelier de sensibilisation et d’information sur les organes de régulation et d’autorégulation des medias.
Ce jeudi 5 mai, les journalistes, animateurs, techniciens et même les photographes reporters se réuniront dans la ville de Buta en partenariat avec la fondation NZANZA BOMBITI.
Ruben Elenga