TSHOPO /Entrepreneuriat : les femmes encouragées à formaliser et à organiser les petites entreprises féminines.
Les femmes devront formaliser et organiser les petites entreprises féminines pour les tendres viables. C’est la conclusion tirée des recherches commune effectuée par le professeur Alphonse MAINDO et l’ingénieur Agronome Bonaventure IBANDA et qui a abouti à la publication d’un ouvrage intitulé ‘’Petit entrepreneuriat forestier de femmes, combat pour la survie des ménages en République Démocratique du Congo’’ verni ce vendredi 18 Juin par Elias EWENGENE, ministre provincial de l’Économie, finances et entrepreneuriat.

D’après ces recherches, depuis la fin des années 1970, trouver du travail salarié relève du parcours de combattant, tant dans la fonction publique que dans le privé.
Dans ce contexte, la compétition est plus rude et impitoyable, voir inégale pour les femmes auxquelles les employeurs préfèrent les hommes. Les réseaux clientélistes politiques et familiaux, parfois amicaux, sont devenus la clé pour l’accès au travail rémunéré.
Dès lors, l’entrepreneuriat voire l’auto-entrepreneuriat apparaît comme le principal outil de powerment de femmes souvent confinées à des travaux domestiques et à la débrouillardise informelle. Il importe d’aider à formaliser et à organiser la petite entreprise féminine pour la rendre plus viable.
L’étude s’est penchée sur le sujet en analysant les parcours de femmes entrepreneures et l’insertion de leurs activités dans le marché économique local. Elle constante que l’entrepreneuriat féminin demeure principalement, malgré son potentiel économique et social en termes de création d’emploi et de revenus, une stratégie de combat pour la survie de ménages et rien de plus.
Cette étude révèle également que les femmes sont nombreuses à entreprendre dans différentes filières économique du secteur forestier.
Cependant, le développement de l’entrepreneuriat féminin fait face à des contraintes (Financières, accès au marché, conjoncture, culture, etc…) qui font qu’elles demeurent cantonnées largement dans des activités de substance, malgré leur effort potentiel marginal. Ce sont des petites entreprises individuelles qui s’apparentent davantage à des arts de faire pour la survie de leurs familles.

Le ministre provincial de l’Économie, finances et entrepreneuriat a encouragé cette démarche féminine afin de sortir de cette considération classique africaine de la femme.
Signalons tout de même que cette étude a concerné quatre provinces dont celle de la Mongala, de l’ituri et de la Tshopo.
Trésor BOTAMBA