Tshopo : Les infirmiers titulaires de 21 aires de santé de Basoko refusent de prendre part à la distribution des MILD. Ils réclament leurs droits.

Pas de distribution des moustiquaires imprégnés d’insecticides à longue durée ni de vaccin de polio oral, tel est l’essentiel du message des infirmiers et infirmières de la zone de santé rurale de Basoko. Basoko est situé à 290 kilomètres de la ville de Kisangani.

Le Jeudi 17 juin 2021, une réunion d’urgence a été tenue au bureau central pour préparer la campagne des MILD et VPO, mais ladite rencontre s’est terminée en queue de poisson suite à la colère du personnel soignant de 21 aires de santé.

L’administrateur du territoire s’est réservé de tout commentaire sur ce dossier lors de ladite réunion du comité de sectoriel présidé par le médecin chef de zone, John Tshimanga. L’intéressé demande en outre que le déploiement des jutes de moustiquaires se fassent rapidement et que chaque infirmier titulaire est chargé de prendre des dispositions pour que nos ménages en bénéficient enfin de lutter contre la paludisme.

Après cette rencontre, le représentant de sanru en séjour à basoko, avait déclaré que si cette campagne n’intervient pas le vendredi 18 juin 2021, tout sera bloqué et les jutes de moustiquaires vont retourner à Kisangani.

Cependant, le lancement a eu lieu le vendredi 18 juin 2021 au marché central de Basoko après le carnaval sécurisé par les éléments de la police nationale congolaise, à l’absence des infirmiers qui ont boycotté cette cérémonie, affirme Eugide Liamba, Animateur communautaire de la zone de santé Basoko.

IMG 20210620 WA0024 768x1024 Tshopo : Les infirmiers titulaires de 21 aires de santé de Basoko refusent de prendre part à la distribution des MILD. Ils réclament leurs droits.

Madame Sabrina Dako, administrateur du territoire de Basoko,na exhorté le personnel soignant de procéder à la distribution des moustiquaires et administer le vaccin polio oral à nos enfants en âge requis car « aimer nos enfants c’est les faire vacciner. »

Les infirmiers veulent une solution immédiate de la hiérarchie avant de s’impliquer dans ces activités, car disent-ils, ils sont fatigués des promesses des autorités sanitaires à propos leurs rémunérations et primes de risque.

Augustin Tsheza depuis Basoko

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