TSHOPO : Réponse du berger à la bergère. Face à la diatribe d’Augustin Kabuya, Augustin Osumaka enflamme la toile.

Lors de son meeting populaire tenu le samedi 15 Octobre 2022, à l’esplanade de la grande poste à Kisangani, le Secrétaire Général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS, Augustin Kabuya a déclaré que si les boyomaises et boyomais souffrent, c’est à cause des leurs élus. Avec cette déclaration, Augustin Kabuya s’est attiré toutes les foudres boyomaises. Plusieurs réactions fusent de partout. Parmi lesquelles, celle de l’élu national de la province de la Tshopo, Honorable Augustin Osumaka Lofanga.  

Pour lui, Augustin Kabuya a tiré à boulets rouges sur les élus de la Tshopo. Dans un audio de plus de cinq minutes qui enflamme la toile, l’Honorable Augustin Osumaka Lofanga regrette et condamne ces propos qu’il qualifie « d’immatures et d’indigestes ». Il précise que Kabuya s’est tiré lui même la balle au pied, parce que le premier des élus c’est d’abord le président de la République et, ensuite, ce sont les élus nationaux et provinciaux, les Gouverneurs, les sénateurs, etc.

De qui se moque – t – on finalement, s’interroge Agustin Osumaka Lofanga.

Le président de la République, selon cet élu national,  connaît la ville de Kisangani et sait que la ville de Kisangani souffre d’un déficit criant en électricité. Même la première dame, lors de son passage à Kisangani, avait cloué au sol l’ancien Directeur Général de la SNEL pour ce même problème.

« Tant que le Directeur Général ne trouvera pas solution au problème d’électricité, il ne pourra pas quitter Kisangani. Mais quel est le résultat aujourd’hui ? La ville est totalement plongée dans le noir. Ce sont les élus qui ont bloqué, comme le FCC et Katumbi aussi ? Nous nous posons la question de savoir si ce sont toujours les élus, que nous sommes, qui bloquent le programme de cent jours. Donc, nous sommes venus à Kinshasa pour bloquer le développement de notre propre province ? »

Pour Augustin Osumaka, lors de son dernier passage à Kisangani, le Premier ministre Sama Lukonde est allé constater de visu la dégradation de la voirie urbaine ainsi que sa détérioration, sans toutefois oublier la vétusté de la centrale qui fournit l’électricité. Comme pour dire que le problème de la ville de Kisangani sont connues des autorités du pays.

C’est un aveu d’échec, estime Augustin Osumaka,  et ces élucubrations ne sont pas à suivre. Kabuya devait, selon lui, féliciter plutôt les dix députés nationaux de la Tshopo sur le seize qui sont dans l’Union Sacrée. Ce sont ces dix élus qui sont toujours à la pointe. Si aujourd’hui, explique Augustin Osumaka,  l’Union Sacrée a cette majorité parlementaire, c’est provoqué par un élu de la Tshopo.

« Et voilà aujourd’hui, je ne sais par quelle ivresse ou quelle mouche qui l’a piqué,  ces élus sont remerciés en monnaie de singe. Même les dernières ordonnances signées par le Président de la République nommant les mandateurs des entreprises, nos élus de l’Union Sacrée ne se retrouvent pas. Monsieur Kabuya, au lieu de remercier les élus provinciaux pour avoir hisser l’une des leurs à la tête de la Tshopo, il s’érige plutôt en donneur des leçons pour orienter les choix des boyomaises et boyomais ».

Pour Augustin Osumaka, le vrai problème, c’est le bilan. Selon lui, l’UDPS doit apprendre à embrasser l’échec comme on embrasse aussi la réussite. La tshopo a deux  secrétaires généraux de deux grands partis politiques de ce pays,  le MLC et Ensemble pour la République.

«…Nous avons de Professeurs Ordinaires,  des médecins, des chevronnés de la territoriale et autres. Aucun gradué comme Kabuya parmi les élus de la Tshopo. Nous avons tout donné aux autres et ils doivent nous respecter… J’ose croire que c’est une preuve de légèreté et qui dénote, d’ailleurs,  son incapacité à transmettre la vraie idéologie que leur a légué le sphinx de Limeté, Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Ce sont des élucubrations et des gesticulations par rapport à l’année 2023 qui s’annonce déjà. Au niveau des élus, on n’a même pas encore résolu les mensonges ou les tirs ciblés de Martin Fayulu sur le 21 000 dollars américains, voilà qu’un certain Monsieur Kabuya, par manque de discours,  vient jeter les pavés dans la marre pour distiller n’importe quoi. Nous ne demandons que respect à la province de la Tshopo, respect à ces dignes filles et fils de la Tshopo, respects aux élus de la Tshopo et respect aussi à la population de la Tshopo », a conclu Augustin Osumaka.

La Rédaction.

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