Les larmes de Ma Gloire Bolunda à son Confrère José Des Chartes Menga.

Le décès du journaliste José Des Chartes Menga ne cesse d’attirer des témoignages de tout bord. Des hommes politiques à ses confrères journalistes, des témoignages fussent de partout pour rendre hommage à celui dont les intimes l’appelaient soldat.

C’est le cas de Ma Gloire Bolunda, journaliste-formateur et promoteur de la RFM TV mais aussi vice-président de l’Union nationale de la presse du Congo, section de la grande orientale.

Ma Gloire Bolunda dans son hommage, pense aux instants passés avec son confrère José Des Chartes Menga au sein de la rédaction de la RTA (radio télévision Amani) chaîne de l’archidiocèse de Kisangani.
Il affirme avoir connu les capacités journalistiques de José Des Chartes Menga
« 

Et d’ajouter qu’il est vrai que nul n’est irremplaçable, mais pour le cas de José, c’est un grand vide qu’il laisse au sein de la corporation des journalistes », regrette le vice-président de l’UNPC grande orientale.

Voici en linéaire le poème de Ma Gloire Bolunda à son défunt confrère José Des Chartes Menga :

PARTIR

Partir !
Partir où ?
Partir quand l’on a encore besoin de toi ?
Partir quand tu n’as pas encore achevé tes projets sur terre ?
Partir où ?

Partir ?
Comme une plume qui n’a plus d’encre ?
Comme un voleur ?

Partir où ?
Là où personne ne sait ?
Là où les chrétiens espèrent s’installer ?

Partir ?
Partir sans dire au-revoir ?
Partir comme si le monde ne voulait plus de toi ?

Reviens me dire encore deux phrases en lokele
Reviens pour que les gens entendent encore ta voix
Reviens pour qu’on partage un verre
Reviens parce que je n’y crois pas encore

A des milliers des kilomètres, mon cœur saigne et les larmes ne cessent de mouiller mes joues.

Les défauts, tu en avais
En qualité, tu excellait
Exemplaire, tu as été.

Avec qui finirais les projets que nous avions concocté ?
Qui me parlera de nos aventures à Bafwasende ?
Qui ?

Ils me diront que c’est ça la vie
Ils me diront que c’est la voie de tout le monde
Ils me diront que c’est Dieu qui as décidé
Ils me diront
Ils le diront
Ils me diront que le monde est ainsi fait

Il n’était pas encore temps qu’ils restent orphelins
Il n’était pas encore temps d’ajouter une veuve sur terre
Il n’était pas encore temps que nos larmes coulent

Partir ?
Pour aller où ?
Je ne te dirais pas de reposer en paix
Je ne te dirais pas de te reposer dans la félicitée divine
Je te dis à bientôt !!!

Jean Claude Fundi

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